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Les lettres Chauviteau à l’honneur dans la Revue Historique de Bordeaux et Gironde

2 avril 2024

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Le numéro 28 (troisième série) paru en 2022 de la Revue Historique de Bordeaux et du Département de la Gironde publie une sélection de lettres de la famille Chauviteau (lettres n° 164 à 179) dans le cadre d’un article intitulé « Me voilà donc seule dans ce vaste univers. Tourments du veuvage et de la solitude dans la correspondance d’Elisabeth Sophie Bioche, veuve Chauviteau » (pp. 253 à 274). Cette publication est le fruit de la collaboration de deux étudiantes en Mastère 2, Nora Tramut (que nous connaissons bien pour avoir eu comme sujet de mémoire la correspondance Chauviteau) et Adèle Carneiro. Cette dernière a choisi comme sujet de mémoire les veuves de la fin du 18ème et du début du 19ème à Bordeaux. C’est tout naturellement qu’elle avait rencontré Sophie Bioche, veuve de Joseph Chauviteau en 1816 et qui malheureusement ne lui survivra qu’un an. Nous reviendrons prochainement sur ce sujet.

Merci à elles deux pour cette publication qui contribue à faire connaître ce fonds d’archives familiale, déposé par Emmanuel Boëlle, et qui pourrait faire le bonheur de nombreux chercheurs.

Jérôme MOREAU


Master 2 sur la correspondance Chauviteau

24 septembre 2022

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Nora Tramut est originaire de Besançon, puis son histoire personnelle la conduit à Avignon et enfin à Bordeaux où elle suit et obtient sa licence d’Histoire, spécialité « Civilisation et Patrimoine ».

À la suite du décès de son père, Nora Tramut s’intéresse à la généalogie. C’est donc tout naturellement qu’elle n’hésite pas à choisir un sujet appuyé sur les correspondances familiales Chauviteau quand le professeur Cadilhon lui propose.

En effet, au début des années 2010, Emmanuel Boëlle décide de faire le dépôt de ses archives familiales afin d’assurer leur conservation et de pouvoir les rendre accessibles à tout public que cela pourrait intéresser. Il choisit les Archives Départementales de Gironde, à la fois car il s’agit du département de retour en France de la famille Chauviteau, et également, car les AD 33 ont des collections très riches de leurs échanges avec les Antilles, étant donné l’activité portuaire. Cadilhon.jpg En 2019, je signale ce fonds d’archives et sa riche correspondance au musée de La Poste qui transmet l’information à la commission scientifique pour l’histoire de La Poste, dont fait partie le professeur Cadilhon. Docteur en histoire (Paris IV, 1988), le professeur Cadilhon enseigne à l’université Bordeaux Montaigne, il est également membre de la Commission scientifique pour l’histoire de La Poste. Il est l’auteur de nombreuses publications et articles sur des sujets assez variés. Nous avons un échange et il promet de proposer à des étudiants de faire leurs mémoires sur ce fonds.

C’est donc Nora qui sera la première étudiante à travailler sur ce fonds. À ce titre, elle est la première personne qui ne soit pas de la famille à passer autant de temps sur cette correspondance.

C’est un gros travail de se repérer parmi les 24 cartons d’archives et les presque 2,5 mètres de rayonnage que constitue ce fonds. Bien que très bien classé et légendé (grâce au travail d’Emmanuel Boëlle), Nora Tramut continue ce travail de classement, d’indexation, … mais aussi en complétant, notamment par les testaments.

Merci à elle pour ce travail sur notre famille et sur la mise en valeur de ce fonds d’archives si chère à Emmanuel Boëlle et remerciements également au professeur Cadilhon de nous faire profiter de son expérience et de proposer ces sujets à des étudiants.

PS : Nora Tramut a soutenu avec succès le 30 juin 2022 son mémoire de Master 2. Toutes nos félicitations !

Jérôme MOREAU


Une tombe sauvegardée

20 novembre 2021

Françis Chauviteau, fils de Salabert, est né à Boston en 1811, et a fini sa vie au Mans, près de sa fille Mathilde (épouse Paul Fouqueray) en 1891, cinq ans après son épouse Émilie Subervielle.

La famille n’étant pas restée au Mans, la tombe de la famille au cimetière de l’Ouest n’a pas été entretenue.

Quelques temps avant la crise COVID, la ville du Mans a lancé une opération de récupération de concession (qui était pourtant perpétuelle) étant donné l’état de la tombe. La reprise aurait dû s’opérer en 2020, mais, les événements ont été retardés.

Tout ceci serait malheureusement arrivé sans l’intervention de Monsieur Philippe GRIGNON.

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Monsieur Philippe GRIGNON

Philippe GRIGNON a eu sa curiosité attirée par le lieu de naissance de Françis Chauviteau. Pourquoi était-il né à Boston avec ce patronyme bien français ? Qu’était-il venu faire au Mans ?

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Plaque de Francis Chauviteau sur sa tombe.

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Plaque de Lucie Chauviteau (sa fille) sur sa tombe.

Philippe GRIGNON a eu la bonne idée de nous contacter après avoir découvert le site internet. Il voulait éviter cette reprise qui prive ce vieux cimetière de ses tombes les plus belles et les plus anciennes qui font son charme.

Étant sur place, contrairement à nous, il a fait un travail de nettoyage de la tombe et nous avons complété son action en se signalant au service des cimetières comme descendant. Malheureusement, il manque la plaque d’inhumation d’Émilie SUBERVIELLE mais les registres confirment bien qu’elle a été inhumée dans cette tombe, ainsi que leur fille Lucie, née à la Thomasserie en 1849 et décédée à seize ans au Mans.

Au nom de la famille, je remercie très chaleureusement Monsieur GRIGNON de son action pour préserver la mémoire familiale.

Si vous vous rendez au Mans, au cimetière de l’Ouest, la tombe se situe : Section 29 - Rangée 1 - Emplacement 7.

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Tombe de Francis et Émilie Chauviteau et de leur fille Lucie avant le nettoyage

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Tombe de Francis et Émilie Chauviteau et de leur fille Lucie après le nettoyage

Jérôme MOREAU